LA COMBARDE
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LA COMBARDE
Les vêtements de moto sont régis par la norme EN 13595,
« Habillement de protection pour les motocyclistes professionnels – Blousons, pantalons et combinaisons une ou deux pièces ».
Elle date de 2002.
Pour faire de la moto, il est nécessaire de se protéger correctement, en s’équipant d’une tenue adéquate.
Pour cela, il paraît judicieux de se fier aux mentions de normes et d’homologation, qui sont normalement la preuve d’un matériel adapté à la pratique de la moto en toute sécurité.
L’Union européenne a mis en place une directive sur les EPI (Equipements de Protection Individuelle, ou PPE en anglais, pour « Personal Protective Equipment »),
la directive 89-686-CEE, qui classe les équipements de protection en deux catégories :
– la catégorie 1 regroupe ce qu’on appelle les « Simple Design PPE », pour les activités présentant un danger mineur.
On y retrouve les équipements dits « loisir », et la certification est réalisée directement par le fabricant, sans aucun contrôle d’un laboratoire indépendant.
– la catégorie 2 concerne les « Complex Design PPE », des équipements destinés à des activités présentant un risque important, comme la pratique de la moto par exemple.
Cette certification ne peut être attribuée que par un laboratoire indépendant du fabricant.
Quand un équipement est certifié 89-686-CEE, il s’agit pratiquement tout le temps d’une homologation de catégorie 1, celle de l’équipement « loisir » : autrement dit,
c’est suffisamment solide pour faire du jardinage, mais en aucun cas de la moto ! Pour cela, il vaut mieux rechercher la norme EN 13595,
qui certifie de la qualité des blousons, pantalons et combinaisons de moto.
Une batterie de tests est passée sur les vêtements de moto pour qu’ils puissent avoir droit à l’homologation EN 13595, afin de noter leur réaction à l’abrasion, à l’éclatement et à la perforation.
Dans tous les cas, deux niveaux peuvent être attribués, en fonction du degré de résistance.
Pour le test d’abrasion, un échantillon du matériau est fixé à un capteur et mis en contact avec une bande abrasive. Le test prend fin quand l’échantillon est en trop mauvais état.
Pour obtenir le niveau 1, l’échantillon doit résister 4 secondes ; pour le niveau 2, il doit tenir 7 secondes.
Pour le test de résistance à l’éclatement, l’échantillon est fixé à une poche d’eau qui gonfle progressivement, jusqu’à l’éclatement. Pour bénéficier de l’homologation de niveau 1,
le matériau doit résister à une pression de 700 kPa (kilo-Pascals) avant d’éclater ; pour le niveau 2, la pression à atteindre est de 800 kPa.
Enfin, pour le test de perforation, on lâche une lame sur les matériaux, tandis qu’un capteur mesure l’ampleur de la perforation. Pour obtenir le niveau 1 d’homologation,
la perforation ne doit pas dépasser 25 mm ; pour le niveau 2, le seuil est de 15 mm.
Vous savez à présent que pour votre sécurité, il vaut mieux rechercher l’homologation EN 13595 pour vos pantalons, blousons et combinaisons (intégrales ou deux pièces) de moto,
car ces équipements auront alors été testés par un laboratoire indépendant, selon des critères précis. En France, nous sommes les seuls chez Vidal à respecter cette homologation !
Article de Franck Vidal
Dernière édition par BlackGuru le Ven 24 Mar - 14:16, édité 2 fois
Re: LA COMBARDE
Très intéressant, tous ça.
Guns- Messages : 1271
Date d'inscription : 01/07/2013
Age : 51
Localisation : Saint-Etienne (le rond-point)
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